Gérard
Rondeau

Gérard Rondeau

biographie


Gérard Rondeau est né le 10 avril 1953 à Châlons-sur-Marne et mort le 13 septembre 2016 à Créteil.

Gérard Rondeau découvre la photographie à travers un livre d’Henri Cartier-Bresson sur l’URSS, trouvé dans la bibliothèque de l’Alliance française de Kandy, au Sri Lanka qu’il dirige.
Dès lors, il abandonne son activité professionnelle pour se dédier à la photographie, qu’il apprend en autodidacte. Il devient un photographe reconnu et se voit exposé dans les plus grands musés tels que les Galeries Nationales du Grand Palais à Paris ou la National Gallery de Jakarta. Il participe également au Mois Européen de la Photo à Paris, au Festival de la Luz à Buenos-Aires, expose au musée de l’Élysée à Lausanne ainsi qu’au Martin-Gropius-Bau à Berlin. Il explore les coulisses des musées pendant plus de vingt ans.
À Istanbul, New York, Sarajevo ou encore Rome il invente des séries saluées pour leurs singularités.
Grand portraitiste missionné par Le Monde pendant plus de vingt ans, il réunit une très grande collection de portraits de peintres et d’écrivains contemporains.

Pendant de longues années, il noue des amitiés fortes notamment avec le peintre Paul Rebeyrolle et le romancier Yves Gibeau avec qui il parcourt les champs de bataille de la première guerre mondiale. Infatigable voyageur, Rondeau sillonne le monde mais reste profondément lié à sa Champagne natale où il a choisi de vivre, posant un regard nouveau sur les paysages et les hommes qui la composent.
Gérard Rondeau navigue dans un monde en noir et blanc où il emprunte des chemins sans fin, joue avec les mots, les ombres et les silences qu’il assemble pour restituer les histoires des mondes en souffrance.

Auteur de nombreux ouvrages sur le Bénin, les cathédrales de France, les capitales baltes, le Tour de France… Rondeau est un photographe rare et singulier. Ses livres et ses expositions ressemblent à des sortes de journaux intimes, à des romans.

Gérard Rondeau a été élu Artiste de l’année dans la catégorie des Arts Plastiques lors de la cérémonie des Globes de Cristal en 2007.

Séries


Un bateau sur la Marne, 2009

Gérard Rondeau est un amoureux de la Marne. Quand il l’évoque, les mots s’entrechoquent avec enthousiasme. A tel point qu’il s’en excuserait presque. Il bouillonne. Et pour cause, c’est une histoire qui dure. Depuis bientôt 4 ans. Sur le chemin, un historien local, un grand

Le Maroc, hommage à Delacroix, 1999

Au Maroc, Delacroix est parti peindre et dessiner "d'après nature", faire l'expérience de lumières, de couleurs, de formes, de chevaux et de cavaliers, de visages et de corps.

The Silence, And Nothing Around, 1994

En organisant, sur des feuilles blanches, le dialogue entre des photographies happées au quotidien de ce temps de guerre et des mots surgis de cette situation de guerre, nous ne prétendons pas apporter une nouvelle pierre au récit factuel.

Hors Cadre, 1993

Sous la clarté d'un néon, une main tendue effleure des doigts la coiffe d'une femme, le regard en coin, l'un des personnages de La Diseuse de bonne aventure, peinte par Georges de La Tour il y a trois siècles.

Missions, médecins, jusqu'au monde du monde, 1989

Tout commence à Orly le 22 décembre 1989. Ce soir-là, on vient d’annoncer la nouvelle de la chute de Ceaucescu. Un ami anesthésiste engagé dans Médecins du Monde m’entraîne en quatrième vitesse à l’aéroport d’Orly : là, une partie du Hall numéro 2 est occupé par une bande de médecins aux allures d’aventuriers.

Chroniques d’un portraitiste, 1986

Gérard Rondeau a fait des dizaines de portraits. Ces femmes et ces hommes sont photographiés immobiles, comme avec lenteur. Rondeau leur laisse le temps de s’habituer à sa présence et, s’il se peut, d’en oublier l’indiscrétion.

Le Chemin des Dames (1981-2003) 

Dès 1981, Gérard Rondeau accompagne l’écrivain Yves Gibeau dans les paysages sévères du Chemin des Dames. Ce dernier, marqué par la première guerre mondiale et le souvenir douloureux que ce conflit meurtrier a laissé, combat pour la mémoire et contre l’oubli depuis sa retraite du presbytère de Roucy.

Un bateau sur la Marne, 2009

Gérard Rondeau est un amoureux de la Marne. Quand il l’évoque, les mots s’entrechoquent avec enthousiasme. A tel point qu’il s’en excuserait presque. Il bouillonne. Et pour cause, c’est une histoire qui dure. Depuis bientôt 4 ans. Sur le chemin, un historien local, un grand

Le Maroc, hommage à Delacroix, 1999

Au Maroc, Delacroix est parti peindre et dessiner "d'après nature", faire l'expérience de lumières, de couleurs, de formes, de chevaux et de cavaliers, de visages et de corps.

The Silence, And Nothing Around, 1994

En organisant, sur des feuilles blanches, le dialogue entre des photographies happées au quotidien de ce temps de guerre et des mots surgis de cette situation de guerre, nous ne prétendons pas apporter une nouvelle pierre au récit factuel.

Hors Cadre, 1993

Sous la clarté d'un néon, une main tendue effleure des doigts la coiffe d'une femme, le regard en coin, l'un des personnages de La Diseuse de bonne aventure, peinte par Georges de La Tour il y a trois siècles.

Missions, médecins, jusqu'au monde du monde, 1989

Tout commence à Orly le 22 décembre 1989. Ce soir-là, on vient d’annoncer la nouvelle de la chute de Ceaucescu. Un ami anesthésiste engagé dans Médecins du Monde m’entraîne en quatrième vitesse à l’aéroport d’Orly : là, une partie du Hall numéro 2 est occupé par une bande de médecins aux allures d’aventuriers.

Chroniques d’un portraitiste, 1986

Gérard Rondeau a fait des dizaines de portraits. Ces femmes et ces hommes sont photographiés immobiles, comme avec lenteur. Rondeau leur laisse le temps de s’habituer à sa présence et, s’il se peut, d’en oublier l’indiscrétion.

Le Chemin des Dames (1981-2003) 

Dès 1981, Gérard Rondeau accompagne l’écrivain Yves Gibeau dans les paysages sévères du Chemin des Dames. Ce dernier, marqué par la première guerre mondiale et le souvenir douloureux que ce conflit meurtrier a laissé, combat pour la mémoire et contre l’oubli depuis sa retraite du presbytère de Roucy.

Un bateau sur la Marne, 2009

Gérard Rondeau est un amoureux de la Marne. Quand il l’évoque, les mots s’entrechoquent avec enthousiasme. A tel point qu’il s’en excuserait presque. Il bouillonne. Et pour cause, c’est une histoire qui dure. Depuis bientôt 4 ans. Sur le chemin, un historien local, un grand

Le Maroc, hommage à Delacroix, 1999

Au Maroc, Delacroix est parti peindre et dessiner "d'après nature", faire l'expérience de lumières, de couleurs, de formes, de chevaux et de cavaliers, de visages et de corps.

The Silence, And Nothing Around, 1994

En organisant, sur des feuilles blanches, le dialogue entre des photographies happées au quotidien de ce temps de guerre et des mots surgis de cette situation de guerre, nous ne prétendons pas apporter une nouvelle pierre au récit factuel.

Hors Cadre, 1993

Sous la clarté d'un néon, une main tendue effleure des doigts la coiffe d'une femme, le regard en coin, l'un des personnages de La Diseuse de bonne aventure, peinte par Georges de La Tour il y a trois siècles.

Missions, médecins, jusqu'au monde du monde, 1989

Tout commence à Orly le 22 décembre 1989. Ce soir-là, on vient d’annoncer la nouvelle de la chute de Ceaucescu. Un ami anesthésiste engagé dans Médecins du Monde m’entraîne en quatrième vitesse à l’aéroport d’Orly : là, une partie du Hall numéro 2 est occupé par une bande de médecins aux allures d’aventuriers.

Chroniques d’un portraitiste, 1986

Gérard Rondeau a fait des dizaines de portraits. Ces femmes et ces hommes sont photographiés immobiles, comme avec lenteur. Rondeau leur laisse le temps de s’habituer à sa présence et, s’il se peut, d’en oublier l’indiscrétion.

Le Chemin des Dames (1981-2003) 

Dès 1981, Gérard Rondeau accompagne l’écrivain Yves Gibeau dans les paysages sévères du Chemin des Dames. Ce dernier, marqué par la première guerre mondiale et le souvenir douloureux que ce conflit meurtrier a laissé, combat pour la mémoire et contre l’oubli depuis sa retraite du presbytère de Roucy.

multimédias


Un Bateau sur la Marne (extraits), 2011

« Gérard Rondeau procède comme un écrivain, prenant le temps tout d’abord, collectant les traces du passé mais s’attachant aussi à un brin d’herbe vivant. Ce film est à la fois une cartographie totalisante mais aussi un journal buissonnier avec toutes les personnes rencontrées sur le bateau. Il y a là une humilité, un orgueil, une beauté dénudée comme un précipité de vie et de mémoire. »
Olivier Frébourg, écrivain.

Le Presbytère d’Yves Gibeau (extraits), 2005

A la fin des années 80, cinq années avant la mort d’Yves Gibeau, Gérard Rondeau est arrivé chez lui à l’improviste avec une caméra amateur en lui demandant de lui faire visiter pièce par pièce son presbytère.

Ce moment constitue un document exceptionnel et unique : Gibeau qui avait les manies du collectionneur lui décrit sa façon de classer ses bibliothèques, littératures française, étrangère, sa collection complète de la Pléiade, ses collections de livres de théâtre, de guerre, etc. ainsi que son musée personnel d’objets datant de 14-18 récupérés pendant une vie entière. C’est la visite de la maison singulière d’un grand romancier hanté par la guerre.

Dans l’atelier de Rebeyrolle, 1999

Disparu le 7 février 2005, Paul Rebeyrolle a été l’un des peintres français les plus importants de sa génération. Incorporant à sa peinture des matériaux très divers –terre, cendre, paille, fragments d’os et de bois…– dans des œuvres souvent de grand format, il vise à un naturalisme qu’il oppose lui-même au réalisme. Gérard Rondeau a réalisé ce film entre 1994 et 1999.
Dans de longs plans-séquences silencieux, il nous montre Rebeyrolle à l’œuvre, au secret de son atelier, acceptant pour la première fois d’y être filmé. Ce faisant, il nous rappelle qu’avant d’être un discours, la peinture est un travail, un affrontement rêveur et hasardeux avec la matière, – et soudain l’on comprend mieux un aspect essentiel de l’art de notre temps.
Mais l’on entend aussi le peintre parler des maîtres anciens qu’il aime : au Louvre, de Delacroix, de Géricault, de Rubens et de Rembrandt ; à Rome, de Caravage ; à Venise, de Titien et de Tintoret. A d’autres moments, on voit le peintre marcher, et ce ne sont pas les images les moins émouvantes du film.

Tout a mal tourné (extraits), 1996

Film avec la participation de Zlatko Dizdarevic, ancien rédacteur en chef d’Oslobodenje et diplomate, auteur entre autres de « Journal de Guerre « et de « Le Silence, et rien alentour » avec Gérard Rondeau (Actes Sud)

Interviews


L’humeur vagabonde
France Inter

Interview réalisée par Valérie Ayestaray, 2015

« Pour son livre de photographies J’avais posé le monde sur la table paru aux éditions des Équateurs et son exposition éponyme au Cellier à Reims jusqu’au 6 février 2016 »

Interview de Gérard Rondeau pour son exposition avec Raphaëlle Bacqué
La Fnac

2012

« La République a plus de 200 ans. Mot archi-rebattu, mis à toutes les sauces, régime parfois imparfait, idéal fragile, la République reste pourtant résolument moderne. »

Chroniques d’un portraitiste – Gérard Rondeau à la Maison Française, D.C.
Maison Française, D.C.

2012

« La Maison Française, l’espace culturel de l’ambassade de France à Washington, D.C., expose jusqu’au 16 mars 2012 « Cent portraits d’écrivains et d’artistes célèbres » du photographe Gérard Rondeau. »

Expositions


Sur un pli du temps

Communauté du Haut-Lignon, Haut-Loire (FRANCE)

Du 9 juillet au 22 août 2021

Livres


Le Louvre

Citadelles & Mazenod - 2013

La Cathédrale de Reims

Réunion des Musées Nationaux - 2011

Hors Cadre

Réunion des Musées Nationaux - 2005

Le Maroc, hommage à Delacroix

EDDIF / PRESSES DU LANGUEDOC - 1999

Le Louvre

Citadelles & Mazenod - 2013

La Cathédrale de Reims

Réunion des Musées Nationaux - 2011

Hors Cadre

Réunion des Musées Nationaux - 2005

Le Maroc, hommage à Delacroix

EDDIF / PRESSES DU LANGUEDOC - 1999

Le Louvre

Citadelles & Mazenod - 2013

La Cathédrale de Reims

Réunion des Musées Nationaux - 2011

Hors Cadre

Réunion des Musées Nationaux - 2005

Le Maroc, hommage à Delacroix

EDDIF / PRESSES DU LANGUEDOC - 1999

Prix


Prix de l’artiste de l’année dans la catégorie Arts Plastiques aux Globes de Cristal

Pour le travail français les plus exceptionnels de l’année

2007

Prix Grand Atlas – catégorie « création »

Pour son livre « Figures du Maroc »

1997