Malik
Malik Nejmi
biographie
Malik Nejmi est un photographe franco-marocain né en 1973, basé à Orléan (France).
Après un premier reportage photographique au Bénin en 1999, Malik Nejmi découvre et forge ce qui deviendra, au sein d’une extrême variété de formes et de techniques, l’axe de son travail. Celui-ci se compose en deux parties : l’une engagée, prendra souvent la forme de petits récits photographiques où l’investigation documentaire et les questions anthropologiques (en Afrique principalement) lui permettent d’élargir le creuset artistique et la reconquête d’un territoire lié à l’enfance et au rituel. Il accompagne souvent des communautés, des familles, son travail étant attaché à cette notion d’appartenance au groupe.
L’autre, plus vaste, s’attache à renouer avec le Maroc, pays que son père a quitté pour rejoindre la France.
Malik Nejmi part d’abord seul retrouver le pays de son père, y suit un homme qui parle du pays en marchant, « on marche pour disparaître, quand on n’a plus d’identité », et croise partout « le regard d’un homme assis, seul dans ses pensées, le regard de la dépression, l’image figée de l’Arabe qui rêve de partir… » Malik Nejmi finira par ramener son père au pays nié, et lui prêtera une géographie sensible pour s’exprimer. « Le passé, papa, c’est la taxe des immigrés ». Travail qui sera publié en trois volumes sous le titre « El Maghreb » (2001-2005).
En 2008 et 2009, il travaille sur le rejet subi par les enfants handicapés en Afrique, d’abord à la Pouponnière de Bamako, puis au Kenya en milieu traditionnel massai, et à Madagascar auprès des jumeaux du village de Mananjary.
En 2009 il a également participé à la Commande publique Mosaïques sur la diversité culturelle en France et était invité à participer au statement de Paris Photo 2009 « les pays arabes invités ».
En 2019, il mène un projet sur l’émergence d’un secteur religieux chrétien informel au Maroc avec la socio-anthropologue Sophie Bava et l’anthropologue Bernard Coyault. Ses images, viennent documenter les travaux des chercheurs, à la croisée de leurs terrains anthropologiques dans le quartier J5 de Rabat où résident la plupart des migrants.
Il reçoit en 2005 le Prix Kodak de la Critique Photographique, une mention spéciale du Jury du prix Nadar du livre 2006 pour l’ouvrage el Maghreb, et le Prix de Photographie 2007 de l’Académie des Beaux-Arts. En 2009, il reçoit une bourse de recherches et d’aide à l’exposition de l’ACSÉ (projet Laos, retour au pays des ancêtres et des esprits), et en 2011 l’allocation du CNAP Pour son projet Entrada, parcours migratoire autobiographique autour des grandes villes européennes (Barcelone, Marseille, Hambourg, Rotterdam …).
Il a exposé aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles, à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, au Musée des Beaux-Arts d’Orléans, au Musée de Marrakech, aux Rencontres Africaines de la photographie de Bamako, en Norvège au Fotofest, à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration et au Cambodge lors du Pnom Phen Photo Festival.
Ses œuvres récentes sont dans les collections de la BnF, de la fondation HSBC, du CNAP, de la C.N.H.I. ou encore de l’Agence Française de Développement.
Séries
Ethnocape, 2014
A bird in the hand worth two in the bush, 2009
El Maghreb #3, 2005
El Maghreb #2, 2004
El Maghreb #1, 2001
Dieu va ouvrir la mer, 2022
Ethnocape, 2014
A bird in the hand worth two in the bush, 2009
El Maghreb #3, 2005
El Maghreb #2, 2004
El Maghreb #1, 2001
Dieu va ouvrir la mer, 2022
Ethnocape, 2014
A bird in the hand worth two in the bush, 2009
El Maghreb #3, 2005
El Maghreb #2, 2004
El Maghreb #1, 2001
Multimédias
HAFA, 2018
Traversées, 2017
Une odyssée, 2015
Les morts ne sont pas morts, 2014
HAFA, 2018
Traversées, 2017
Une odyssée, 2015
Les morts ne sont pas morts, 2014
HAFA, 2018
Traversées, 2017
Une odyssée, 2015
Les morts ne sont pas morts, 2014
Interviews
Portrait filmé de Malik NEJMI, artiste aidé dans le cadre de la commission mécénat FNAGP
ADAGP en partenariat avec Arte Créative
—
2018
Portrait filmé de Malik NEJMI, artiste aidé dans le cadre de la commission mécénat FNAGP.
Titre du projet : Les morts ne sont pas les morts, 2014.
Polizones
RFIEA
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2016
C’est à la lecture d’un récent rapport de la Cimade “Les passagers clandestins sur les navires de marine marchande” (Paloma Maquet et Julia Burtin), que le sort des Polizones m’est apparu le plus représentatif de l’incapacité de la société européenne (dite société d’accueil) à gérer les cas complexes de ceux qu’on appelle aussi les passagers aveugles.
Expositions
Dieu va ouvrir la mer
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18 mai au 30 juin 2023
—
Forum de l’Humathèque Condorcet
Livres
Dieu va ouvrir la mer - Christianismes Africains au Maroc
El Magreb
Dieu va ouvrir la mer - Christianismes Africains au Maroc
El Magreb
Dieu va ouvrir la mer - Christianismes Africains au Maroc
El Magreb
Prix
2020
Aide à la création, Centre National des Arts Plastiques
Pour sa série « Wess Wess »
2018
Bourse photographie documentaire, Centre National des Arts Plastiques
Pour sa série « Dieu va ouvrir la mer »
2015
Fellow research, Institut Méditerranéen de Recherches Avancées (IMéRA Marseille)
Pour son travail de recherche à Tanger « Objets trouvés, Paradis perdus »
Aide à la création, Fondation des Artistes
Pour son travail de recherche sur les migration Sénégalaises (Dakar, Tanger)
2013-2014
Villa Médicis, Académie de France à Rome
Pour son travail « La chambre marocaine » et la vidéo « 4160 »
2009
Commande publique, Centre National des Arts Plastiques
Mosaïques, sur la diversité culturelle en France.
2007
Premier prix de Photographie Académie des Beaux-Arts
Pour sa série « A bird in the hand worth two in the bush”
2005
Mention spéciale, Prix Nadar du livre
Prix Kodak de la Critique Photographique
Pour sa série « El Maghreb »