Munem
Séries
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Machine Matter, 2017
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Dans Machine Matter, Munem Wasif se penche sur la mort de l’industrie du jute au Bangladesh et la destruction des moyens de subsistance que la « fibre dorée » soutenait autrefois.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’industrie du jute était forte dans le sous-continent indien, car la ficelle de jute était utilisée pour emballer le coton, les céréales, le café, le sucre et le ciment du monde entier. Cependant, avec le transfert du pouvoir du Bengale oriental au Pakistan après la partition en 1947, l’industrie du jute a commencé à générer la plupart des revenus du nouvel État, détournant les profits des petits acteurs du Bengale oriental et laissant les usines sans travail. En outre, la production de jute a été globalement réduite par l’utilisation généralisée de matériaux artificiels et l’essor des conteneurs et des cargos.
En utilisant des prises de vue longues et serrées, l’artiste tourne son objectif vers une usine de jute abandonnée et les anciens travailleurs qui faisaient fonctionner les machines – le syndicat de l’homme et de la machine qui a formé le cœur d’une grande industrie. Les gros plans de personnes mettent l’accent sur la présence globale plutôt que sur les visages individuels, établissant des parallèles entre l’immobilité des corps et les machines au repos qui les entourent. Seules de douces brises, des gouttes d’eau, des plumes perdues ou des rayons de soleil activent les scènes autrement statiques de ce site de production autrefois florissant, qui reliait ce lieu aux circuits mondiaux du capital.
Interviews
Artist Stories : Munem Wasif
APT 9
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2019
Munem Wasif parle de son film Kheyal (2015-18) où il suit quatre personnages à travers les rues du vieux Dhaka au Bangladesh. Le titre est dérivé du mot arabe « Khyal » ou « Khayal », qui signifie fiction ou imagination. Le film montre les environnements énigmatiques et les identités uniques qui habitent la ville historique.
Wasif décrit son film comme une œuvre de « réalisme magique » car il oscille entre récits réels et imaginaires, naviguant entre le conscient et le subconscient, et révèle le rythme de vie très différent qui habite la vieille ville.
Prix Pictet, Space : Munem Wasif
Prix Pictet
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2017
Munem Wasif est lauréat du Prix Pictet, 2017 pour sa série « Space », et a été interviewé au Victoria & Albert Museum de Londres lors de l’exposition des finalistes le 4 mai 2017.
La terre de territoire inconnu
CoBo Dhaka Art Summit
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2016
Munem Wasif parle de son exposition « Land of the undefined territory » à la Dhaka Art Summit et Samdani Art Fondation en 2016. Ce travail interroge l’identité d’une terre qui est liée à un contexte politique et géographique spécifique, mais qui pourrait aussi être n’importe où. L’approche sereine et systématique de Wasif dans cette série imite celle d’une enquête, d’une étude topographique, d’un relevé géologique ou d’une simple question esthétique.
Encore !
France 24
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2015
Le photographe Munem Wasif a été invité dans le studio d’Encore! pour parler d’une nouvelle exposition qui vise à montrer la complexité de la foi dans son pays natal, le Bangladesh. Du hijab de sa sœur à l’histoire diverse du pays, Wasif tente de nuancer un sujet qui – contrairement à ses photos – n’est pas seulement en noir et blanc.
Nuit noire, empreinte climatique
Action contre la faim et l’Agence VU’
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2015
À l’occasion de la Nuit Blanche 2015, Action contre la faim et l’Agence VU créent le parcours Nuit Noire – Empreinte Climatique. Basée sur le travail du photographe Wasif Munem, l’exposition met la lumière sur la menace climatique au Bangladesh, où intervient l’association. Dans cette interview, Wasif Munem explique l’impact du changement climatique sur les populations qu’ils photographient en s’appuyant sur sa série A Tale of Paradise Lost : « À chaque mousson on craint qu’une tornade ou un cyclone ne détruisent les digues (…) certains ont perdu leur maison une douzaine de fois. »
L’histoire de la vieille ville
TEDx Talks
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2015
Munem Wasif prend des photos de la vieille ville de Dhaka depuis plus d’une décennie. De son amour profond pour l’endroit, de son sentiment d’appartenance, Wasif nous livre des photos à couper le souffle et plusieurs histoires intimes de la communauté.
Munem Wasif, Prix Pictet
Prix Pictet
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2010
Interview menée à l’occasion du Prix Pictet 2008 au Musée de l’Élysée de Lausanne, pour documenter les luttes des habitants du Bangladesh qui ont perdu pratiquement toutes leurs ressources naturelles et leur mode de vie à cause de l’élevage de crevettes le long du littoral.
Standin on the Edge
Canon CPN
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2009
Le photographe de l’Agence VU, Munem Wasif raconte l’histoire qui se cache derrière ses inoubliables images en noir et blanc de réfugiés au Bangladesh. Il parle ici de sa carrière et révèle comment les questions qui lui tiennent à cœur l’ont aidé à documenter les principaux problèmes des réfugiés dans son pays natal.
Expositions
Larmes salées
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Festival L’Homme et la Mer, Guilvinec (FRANCE)
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Du 1er juin au 30 septembre 2022
Documents imaginés – Kheyal
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Les Rencontres de la Photographie, Arles (FRANCE)
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Du 04 juillet au 25 septembre 2022
Seeds Shall Set Us Free II
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Centre Pompidou, Paris (FRANCE)
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Du 23 octobre au 23 décembre 2019
Livres
Prix
le F25 International Award For Concerned Photography de la Fabrica
Pour sa Série « Belonging – Old Dhaka »
2010
Commande du Prix Pictet
Pour sa série « Salt Water Tears »
2009
Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik
Pour sa série « Bangladesh, sur le fil »
2008
le F25 International Award For Concerned Photography de la Fabrica
Pour sa Série « Belonging – Old Dhaka »
2008
Lauréat de la Masterclass du Joop Swart
2007