Kheyal
Kheyal de Munem Wasif suit quatre personnages à travers les rues du vieux Dhaka au Bangladesh. Le titre est dérivé du mot arabe « Khyal » ou « Khayal », qui signifie fiction ou imagination, et le film capture les environnements énigmatiques et les identités uniques qui habitent la ville historique. Au milieu de la grandeur de l’architecture moghole négligée se trouvent des groupes sociaux dynamiques et des quartiers spontanés qui habitent des espaces autour de cours, de ruelles étroites et de bazars animés. Le mouvement et le son sont nuancés et intimes, et rappellent les sons planants des chants répétés de la musique classique connue sous le nom de « Kheyal ».
Wasif décrit son film comme une œuvre de réalisme magique, où les personnages isolés sont « perdus dans certains états mentaux et se retrouvent dans d’autres situations magiques ». Osman Ali se délecte de la musique bien qu’il ait envie de retourner dans son village, Ranju est pris dans un certain nombre de rencontres oniriques sombres et étranges, tandis que le vieux Dadi regarde sans bouger à travers une fenêtre et que le jeune Nitu mange une grenade et saute sur un toit. Le film oscille entre récits réels et imaginaires, naviguant entre le conscient et le subconscient, et révèle le rythme de vie très différent qui habite la vieille ville.
Titre : Kheyal
Date : 2015-08
Caméra : Munem Wasif & Ferdous Ahmad
Son : Saadul Islam
Production : Pranabesh Das & Wahed Mahmud
Durée : 23 minutes