Misr
Photographe : Denis Dailleux
Textes : Christian Lacroix (préface) et Christian Caujolle
Éditeur : Le bec en l’air
Date de parution : 2022
ISBN : 978-2-36744-172-6
Taille : 28 x 28 cm
Langue : Français
Couverture : Christian Lacroix
224 pages
L’Égypte vue par le grand photographe Denis Dailleux, comme une alternative à tous les clichés sur ce pays.
Misr est le nom arabe qui désigne l’Égypte. Depuis 1992, Denis Dailleux photographie inlassablement ce pays, s’intéressant à la fois au bouillonnement des quartiers populaires du Caire et à la quiétude de la Haute et de la Basse-Égypte. Son immersion totale – il a vécu au Caire de longues années – lui a permis d’avoir accès à des scènes de vie quotidienne, dans la rue, dans les cafés ou sur les berges du Nil, à des fêtes familiales ou religieuses, mais aussi – ce qui est plus rare – à la sphère intime des Égyptiens qu’il a su capter avec une esthétique puissante et généreuse, pénétrant dans leurs intérieurs.
Ce livre, qui se présente comme une importante monographie, rassemble à la fois les photographies égyptiennes les plus emblématiques de Denis Dailleux, souvent publiées et exposées dans le monde entier, et des images inédites redécouvertes pour l’occasion. Il réunit des photos en noir et blanc (correspondant à son premier reportage dans le pays en 1992) et des images en couleurs, la couleur étant devenue par la suite son mode d’expression privilégié. Sont également publiées certaines photographies issues de ses séries Les martyrs de la révolution, Mères et fils et Tuk-tuk.
Denis Dailleux photographie avec un appareil au format 6×6 (carré), ce qui donne à son travail une grande cohérence. Il est par ailleurs resté attaché à la photographie argentique. Les milliers de photographies qu’il a réalisées en Égypte (dont 130 sont publiées ici) constituent aujourd’hui un témoignage exceptionnel sur la culture populaire de ce pays en même temps, comme l’écrit Christian Caujolle dans un texte qui accompagnera les images, qu’une « alternative absolue à tous les clichés, culturels et touristiques, qui encombrent nos esprits. »
Couverture de Christian Lacroix.