ROMA - Agence VU'

Roma

Massimo Siragusa

De nos jours, près de 15 millions de personnes vivent en périphérie de Rome. Des territoires qui doivent faire face à des difficultés connues: manque d’infrastructures, squats, amoncellement des ordures… Par conséquent, les banlieues des grandes villes italiennes sont souvent réduites à de simples dortoirs, et font face à d’énormes problèmes sociaux. Rome a été l’une des premières villes d’Europe à développer sa «borgate», sa périphérie. Construites dans les années 1920, sans aucune autorisation, parfois sur des terrains agricoles, elles ont rapidement été peuplées par des familles qui ont dû quitter leur foyer en centre-ville pour laisser place à des zones touristiques, telles que Via della Conciliazione, la Via dei Fori Imperiali, le Corso Rinascimento, la Via del Mare, entre autres. Rien de tel ne s’est jamais produit dans d’autres villes métropolitaines européennes. La récente crise économique n’a évidemment pas amélioré le quotidien de ces familles. La marginalisation et la violence, sont eux, renforcés par la présence de la mafia locale.

« Dans ce travail que j’ai effectué pendant deux ans, j’ai cherché à montrer que dans l’ombre de Rome, ville dont l’art, l’architecture et la culture rayonnent dans le monde entier, une autre ville émerge. Différentes l’une et l’autre mais partageant toutes deux la même anarchie visuelle et architecturale. »
– Massimo Siragusa

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