To the last path, 2000
To the last path : vers le dernier chemin. C’est ce qui est inscrit, en anglais, en arabe et en hébreu sur un panneau au sud-ouest de la vieille ville de Jérusalem, au bord de la vallée du Kidron. Il indique la direction du Mont des Oliviers, là ou doit commencer l’apocalypse.
Jérusalem est suspendue, comme nous tous, entre le début et la fin des temps. Ce serait là où tout a commencé et là où tout doit finir. Une des légendes dit que la pierre sous le dôme serait la première créee par Dieu ainsi que l’endroit de l’alliance ; là où Abraham amena son fils pour le sacrifice. Entre les remparts de Soliman le Magnifique se dresse une ville hors du temps. Jérusalem, sans cesse bouleversée par l’histoire, vit différentes époques à la fois. Il suffit de passer l’enceinte, de ne pas faire trop attention aux touristes, de se montrer discret et au détour d’une ruelle, voilà peut-être l’escalier qui mène vers l’inconnu.