Tanger, carrefour de l’Europe et de l’Afrique
L’écrivain américain Paul Bowles l’avait surnommé la « Dream City » dans ses Mémoires d’un nomade. Fasciné par cette cité aux mille identités, il se rend à Tanger dans les années 1950 pour ne plus la quitter (il y séjourne plus de 50 ans).
La ville blanche attire depuis longtemps les écrivains Bowles, Beckett, Kerouac, Truman Capote, mais aussi les peintres, Delacroix, Matisse, les créateurs, Yves Saint Laurent, et les musiciens, Brian Jones des Rolling Stones.
Des palais de la médina aux nouveaux lieux d’art en passant par ses cafés et ses hôtels mythiques, de l’avenue Mohamed VI à la Kasbah, la cité marocaine a su se renouveler au fil des années et continue de faire rêver.
Mal aimée sous le règne du roi Hassan II, la citadelle avait périclité. Mais depuis l’ascension de Mohamed VI, la troisième ville marocaine en termes de population a retrouvé sa place dans le royaume chérifien, et connaît un nouveau souffle économique, culturel et touristique. Bénéficiant d’une position stratégique au carrefour de l’Europe et de l’Afrique, Tanger est aujourd’hui en plein essor, et voit affluer investisseurs et touristes du monde entier.