Sur la ligne, 1994
C’est sur la ligne frontalière entre la Belgique et la France que, de 1992 à 1994, Michel Vanden Eeckhoudt a posé un œil ironique mais d’une sollicitude rare sur ses semblables. Il en a rapporté des images aux noirs et blancs denses. Parmi lesquelles certaines resteront des icônes relatant l’histoire d’un territoire et celle de la corporation des mineurs. Il nous parle, dans ses tirages, des hommes, des enfants, du gris qui colle aux façades, de la tendresse d’un chien pour sa maîtresse, d’un monde ordinaire sans mièvrerie. Car le regard de Michel Vanden Eeckhoudt est de ceux qui ne s’usent pas. Ses photographies sont désormais des classiques.