Doux Amer, 2013
« L’univers que nous dévoile Michel Vanden Eeckhoudt n’est pas gai. S’il ne parcourt pas la planète pour témoigner des douleurs du monde, s’il échappe à la fascination de la guerre, du drame et du sang, on voit bien qu’il ne pactise pas avec le monde des privilèges. Il nous parle de nous. De nos enfants, de nos journées, de notre solitude, de nos bouffées d’allégresse, de nos fatigues, de la mort qui rôde, de la curieuse façon dont la terre tourne, de la lumière qui découpe étrangement nos silhouettes sur l’absurdité du monde. Paysage intérieur/extérieur on ne sait plus, mais le regard est intense, on va profond dans l’univers décrit. La forme tient solidement le propos, il raconte en images, avec une économie de moyens exemplaire, ce que de longs discours ne parvien- draient pas à dire. Il nous donne à voir un monde pas tout à fait d’équerre dont il nous propose une géométrie personnelle. » (extrait de Michel Vanden Eeckhoudt, « Photo Poche », n° 110)
« À travers ces photographies en noir et blanc très contrastées de paysages et d’animaux, ces scènes de vie quotidienne prises aussi bien en France, qu’en Roumanie, en Inde, en Belgique, en Turquie ou aux États-Unis, Michel Vanden Eekhoudt construit un récit et nous livre, une nouvelle fois, son regard plein d’émotion sur les animaux, qu’il appréhende toujours en tant que sujet, en tant qu’existence. » Jean-Christophe Bailly