Christian
Poveda

Christian Poveda

biographie


Photographe et cinéaste, Franco-Espagnol, Christian Poveda entre dans le métier de journaliste en suivant le Front Polisario en Algérie, puis couvre comme photographe l’invasion de l’île de la Grenade par les États-Unis et les évènements historiques qui agitent l’Argentine et le Chili.
Son engagement politique pendant la Guerre du Vietnam dans les années 1970 lui a permis de découvrir le pouvoir des images et l’influence qu’elles peuvent avoir sur certains événements.
Après avoir longtemps vécu à San Salvador, c’est dans les années 1980 qu’il commence à y travailler comme photographe et en 1982, accompagné d’un journaliste de Paris Match, qu’il est le premier photographe à pénétrer dans la guérilla salvadorienne. Jusque dans les années 1990 il couvre l’actualité du Salvador au quotidien.
En 1991, il revient en France et réalise son premier documentaire On ne tue pas que le temps consacré aux militants d’Act’Up. Par la suite, il décide de mettre de côté le photojournalisme pour s’investir entièrement dans la réalisation de documentaires.

Ses reportages et ses films sont consacrés à des situations politico-sociales extraordinaires. La filmographie de Christian Poveda comprend 16 documentaires qui ont été présentés dans les plus prestigieux festivals et marchés TV. Sa dernière œuvre en tant que cinéaste, est un documentaire long métrage sur les gangs au Salvador intitulé La Vida Loca, présentée au Festival International de San Sebastian 2008. Les images témoignent de 16 mois de tournage auprès des Maras et particulièrement de la Mara 18, un gang de jeunes Salvadoriens, enfants perdus de l’après-guerre civile, issus d’une misère insoutenable et des expulsions de migrants menées par les Etats-Unis.

Christian Poveda est assassiné le 2 septembre 2009 dans la banlieue de San Salvador alors qu’il rentre de tournage.
Installé depuis quatre ans au Salvador, il connaissait les risques de son métier et a payé de sa vie une enquête exceptionnelle, sans concession, sans préjugé, au cœur d’un des gangs les plus violents d’Amérique latine, la Mara 18.

Séries


La Vida Loca, 2010

Série | Il y a un an, Christian Poveda nous quittait, victime de cette violence qu'il côtoyait et documentait depuis des années dans les rues de son pays d'adoption, le Salvador...

Act up Paris, Action=Vie, 2009

Série | 20 ans d’existence, et donc de militantisme, de colères et d’actions coup de poing ...

Mara 18, 2004

Série | Portraits des membres de la Mara 18 au centre pénitentiaire de Chalatenango, au nord du Salvador. 

Mara Salvatrucha (MS-13), 2004

Série | Portraits des membres de la Mara Salvatrucha (MS-13) au centre pénitentiaire de Quezaltepeque, au nord de San Salvador.

Hermanos de America, 1980

L’Amérique, Christian Poveda la connaît bien pour y avoir passé dix ans de sa vie à couvrir les grands évènements et les moments de chocs de ces dix années effervescentes (de 1978 à 1988) aux senteurs explosives...

La Vida Loca, 2010

Série | Il y a un an, Christian Poveda nous quittait, victime de cette violence qu'il côtoyait et documentait depuis des années dans les rues de son pays d'adoption, le Salvador...

Act up Paris, Action=Vie, 2009

Série | 20 ans d’existence, et donc de militantisme, de colères et d’actions coup de poing ...

Mara 18, 2004

Série | Portraits des membres de la Mara 18 au centre pénitentiaire de Chalatenango, au nord du Salvador. 

Mara Salvatrucha (MS-13), 2004

Série | Portraits des membres de la Mara Salvatrucha (MS-13) au centre pénitentiaire de Quezaltepeque, au nord de San Salvador.

Hermanos de America, 1980

L’Amérique, Christian Poveda la connaît bien pour y avoir passé dix ans de sa vie à couvrir les grands évènements et les moments de chocs de ces dix années effervescentes (de 1978 à 1988) aux senteurs explosives...

La Vida Loca, 2010

Série | Il y a un an, Christian Poveda nous quittait, victime de cette violence qu'il côtoyait et documentait depuis des années dans les rues de son pays d'adoption, le Salvador...

Act up Paris, Action=Vie, 2009

Série | 20 ans d’existence, et donc de militantisme, de colères et d’actions coup de poing ...

Mara 18, 2004

Série | Portraits des membres de la Mara 18 au centre pénitentiaire de Chalatenango, au nord du Salvador. 

Mara Salvatrucha (MS-13), 2004

Série | Portraits des membres de la Mara Salvatrucha (MS-13) au centre pénitentiaire de Quezaltepeque, au nord de San Salvador.

Hermanos de America, 1980

L’Amérique, Christian Poveda la connaît bien pour y avoir passé dix ans de sa vie à couvrir les grands évènements et les moments de chocs de ces dix années effervescentes (de 1978 à 1988) aux senteurs explosives...

La Vida Loca


On les appelle les Maras. Construits sur le modèle des gangs de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur dans toute l’Amérique Centrale.

Une plongée dans les banlieues de San Salvador dans le quotidien des membres d’une armée invisible. Nouveau fléau mondial qui détruit par la violence aveugle les principes démocratiques et condamne à mort une jeunesse privée de tout espoir d’avenir.

« Poveda n’avait pas voulu filmer des fusillades ou des descentes de police spectaculaires, mais montrer l’être humain qui subsiste chez les petits caïds, meurtriers par obligation : pour la plupart d’entre eux, la mara (bande) constitue la seule famille, la seule solution pour survivre. Les garçons et les filles de La Vida loca ont parfois moins de 15 ans, mais ils en paraissent vingt de plus, le visage ravagé par la misère, la douleur et la peur. Même lors d’une fête d’anniversaire, la tristesse se devine dans les regards témoins de trop d’horreurs. « Tôt ou tard, c’est l’hôpital, la prison ou le cimetière », confie « El Nueve » lors de la veillée mortuaire de son ami « El Sombra ».
Le montage, scandé par des séquences d’enterrement, accentue le sentiment de fatalité. Le coeur serré, on redoute pendant quatre-vingt-dix minutes le bruit sec des détonations qui précédera les images d’un nouveau cadavre… »— Samuel Douhaire – Télérama, 2009

Date: 2009
Réalisation : Christian Poveda
Production : La femme Endormie
Musique : Sebastian Rocca
Durée : 1h30