Ferhat Bouda — L’homme libre est celui qui veut et qui marche
Exposition du 12 novembre au 7 décembre
Maison de l’Art à Grand Bassam, Côte d’Ivoire
L’exposition s’ouvre sur un espace symbolique qui invite le visiteur à quitter le monde extérieur pour entrer dans l’univers amazigh — un monde de liberté, de mémoire et de mouvement. La citation touarègue agit comme une invocation, marquant le début d’un voyage initiatique non pas géographique, mais humain, à travers la dignité et la résistance d’un peuple.
La première salle, véritable cœur de l’exposition, célèbre le lien intime des Amazighs avec la terre, la famille et les éléments naturels. Les photographies y forment une symphonie visuelle où se mêlent liberté, mémoire et souffle de vie.
Une autre salle évoque la mémoire des luttes amazighes — révoltes, répressions, guerres d’indépendance — et exprime la tension entre ferveur et deuil, dignité et violence.
Enfin, l’exposition se conclut par un espace suspendu, poétique et sensoriel, où image, parole et silence s’unissent autour du conte Le voile et le vent, métaphore de la liberté et de l’écoute.


