Chroniques d’un portraitiste
Pendant plus de vingt ans, Gérard Rondeau a photographié de nombreuses personnalités, le plus souvent pour le quotidien Le Monde : Patricia Highsmith ou Max Bill en Suisse, Franck Stella, Keith Haring, Louise Bourgeois ou Roy Lichtenstein à New York, Antoni Tapies à Barcelone, Baselitz en Allemagne dans son château et Paul Rebeyrolle dans son atelier de Bourgogne, Nathalie Sarraute, Jacques Derrida, Samuel Fuller, André Dhôtel ou Albert Cossery chez eux, à Paris, Mohammed Choukri et Paul Bowles à Tanger…
Avec cette série de rencontres, Rondeau nous propose un voyage au pays de la culture. Ses portraits posés imprégnés de lumière sont du domaine de l’intime et de l’intériorité.
« Rondeau met en oeuvre une conception du portrait proche de celle de Manet et de Cézanne. Les visages de Manet et de Cézanne ne sont pas les masques explicites d’un sentiment ou d’un état social. Ils suscitent des suggestions nombreuses, contradictoires et changeantes comme chaque individu. Ni de la serveuse du Bar aux Folies-Bergère, ni de madame Cézanne, ni d’aucun autre de leurs modèles, il n’est possible d’affirmer qu’ils sont évidemment comme ceci ou comme cela, qu’ils pensent assurément ceci ou cela. Tout, dans ces œuvres, est infiniment plus délicat, tout est infiniment plus insaisissable.
Il en est de même des portraits de Rondeau : il agit dans l’intervalle qui sépare deux attitudes
définissables et rend ainsi à chacun de ceux qu’il photographie ses profondeurs et ses
énigmes. »
Philippe Dagen in « Chroniques d’un portraitiste »
INFORMATIONS TECHNIQUES
Une centaine de tirages encadrés.
Formats :
Du 18 x 18 cm au 130 x 130 cm.
Exposition modulable.
Martin Gropuis Bau, Berlin, 2007
Lycée Louis le Grand, Paris, 2007
LeParvis, Pau, -2017
contact
Patricia MORVAN
Responsable de projets culturels
et des expositions
morvan@abvent.fr
+33 1 53 01 85 89