Water Hole, 2013
J’ai toujours été fascinée par les sentiments mêlés de bonheur et de peur que je ressens lors de baignade dans l’océan ou dans la relative sécurité d’une piscine. Notre attirance pour l’eau est contrebalancée par l’impossibilité de vivre dans cet environnement, dans lequel une simple respiration nous sépare de la mort.
Ces « water holes », encerclés par le désert, sont à eux seuls une contradiction : ils illustrent de façon extrême, les sentiments de vie et de mort. Car le danger est réel, comme nous l’indiquent les panneaux alentour. Isolés, ils sont le souffle de la terre, le dernier cycle de la vie. Sous la surface de l’eau, le mystère et la promesse d’un monde nouveau cohabitent. Lumière et obscurité, vie et mort se confondent dans cet endroit sombre, où les questions restent sans réponse.