Tekeli, Kazakhstan, 2004
Dans les montagnes éloignées de Tian Shan, à la frontière chinoise, et à 5 heures de la plus grande ville du Kazakhstan, la ville de Tekeli a expérimenté toutes les facettes de l’économie post-soviétique, et de la dislocation sociale.
La persévérance et la lutte sont visibles sur les visages des habitants de Tekeli. Industrielle,
la ville est, par essence, un microcosme de l’économie déclinante d’un bassin industriel, dans un âge post-industriel ; avec une population spécialement âgée qui ne peut partir, et en parallèle, l’exode massif des jeunes vers les grandes villes.
« Malgré le chômage, les pensions insuffisantes, et l’isolation grandissante de ces populations âgées, j’ai trouvé et cherché à montrer la beauté et la chaleur d’une population fière, déterminée à conserver leurs racines et leur style de vie dans un endroit qui est considéré par beaucoup comme la fin du monde. »
Anne Rearick