Sur les traces de Jeanne d’Arc, 2007
De Domrémy à Chinon, les 600 kilomètres qu’il faut parcourir sont toujours empreints du périple que Jeanne d’Arc a entrepris en 1429 pour rencontre le Roi de France Charles VII.
Aujourd’hui encore, les routes de Sologne et de Lorraine sont parcourues par de nombreux voyageurs, qui partent sur les traces de Jeanne d’Arc.
Appelée par Dieu à faire cesser le siège d’Orléans et à conduire le Dauphin à Reims afin qu’il soit sacré Roi, Jeanne d’Arc reste toujours dans le cœur des Français un personnage de première importance.
Toutes ses haltes font aujourd’hui l’objet d’une attention toute particulière, et ses aventures sur la route de la demeure royale sont racontées aux nombreux touristes, venues revivre les grandes heures de l’histoire de France.Sur chaque route, entre chaque village, de Domrémy à Chinon en passant par Vaucouleurs, Auxerres, et Gien, on rencontre aujourd’hui tous types de touristes. Curieux de passage, ou mêmes historiens amateurs viennent revivre les étapes du périple de la « bergerette » de Domrémy. On vient de loin pour cela : la propriétaire de l’hôtel de Vaucouleurs confie même avoir eu des clients canadiens.
À l’abbaye de Clairvaux, où Jeanne n’a pu dormir du fait de la loi stricte des moines cisterciens ayant fait vœux d’austérité, elle aurait passé sa nuit à prier dans la chapelle attenante. À Mézilles, elle aurait été attaquée par des brigands, et à Tannerre-en-Puisaye, elle aurait mangé une bouillie de châtaigne dans une écuelle en bois.
C’est peut-être le caractère extraordinaire de son voyage (onze jours pour parcourir 600 kilomètres en évitant brigands et crues des rivières) qui a poussé aujourd’hui Serge Picard à rechercher les traces d’une histoire qui paraît toujours plus mythique à mesure que le temps passe.