Pauvreté, 1995
Si la « Rue des Lombards » a été son « école de photographie », Jane Evelyne Atwood continue d’exercer son travail dans la rue. Fascinée par les gens et par l’exclusion, elle a photographié, toujours dans un profond respect de l’autre, les sans-abris de la capitale.
N’ayant pour lit que des bancs et pour toit que les plafonds du métro, le quotidien des sans-abris est rythmé par le froid, la faim, la maladie et la drogue. Dans cet univers fait de contraintes et de dureté, elle met en avant le travail des pompiers qui leurs viennent en aide, seule source d’espoir pour ceux qui se meurent sur les trottoirs de la capitale.
La photographe témoigne à travers ce reportage sur la pauvreté, de la force et du courage dont ils font preuve chaque jour, pour survivre.