Odyssée, 2022
Rip Hopkins fait le récit photographique, drôle et sensible, de l’odyssée qu’il a partagée avec l’ensemble des habitants impliqués dans la vie de Corbeil-Essonnes.
Un récit de voyage plus ou moins mouvementé.
Ralph Waldo Emerson disait que c’est le voyage qui importe, pas la destination. J’aime l’idée qu’une rencontre est comme un voyage vers l’autre, un échange lors du processus photographique que je propose. C’est un cheminement intime, fait de confiance mutuelle, qui peut ne durer que le temps de la mise en scène et de la pose. Puis, c’est fini. Reste un mélange d’intuition et de ressenti qui fixe cette intimité vécue lors de la prise de vue. Nous partageons tous la même perception du temps qui passe. Avec la photographie, j’imagine que j’ai la capacité d’étendre ce temps, de le rendre élastique. Mes photographies sont les clés qui me permettent de réactiver les rencontres et les voyages que j’ai pu faire, qui structurent autant mon passé qu’ils définissent celui que je suis devenu. Je suis reconnaissant de la patience et de la générosité de tous ceux qui m’ont rencontré à Corbeil-Essonnes. Lors de ce voyage que nous avons partagé, nous avons tenté ensemble d’illustrer l’engagement dont ils font preuve. J’espère qu’ils en tireront la même fierté que celle qui me revient lorsque je regarde le chemin parcouru ensemble.