Memories of liquid days, 2000
« Serge Picard saisit la durée, cet instant unique où les photos se font. D’elles se dégage un fragile équilibre. Fragilité des gris face aux blancs, dans une lumière entre chien et loup, en perpétuel déplacement. Fragilité d’un flou voilant le sujet pour n’en livrer que l’essentiel, la trace. Trace d’un visage, d’un passant dans la ville, d’un instant citadin. Équilibre délicat, contenu dans une tension où chaque élément de l’image apparaît pour disparaître. Images suspendues au fil du temps. »