Voici comment s’est déroulée chaque fête :
J’ai convaincu les organisateurs qu’il ne s’agissait pas d’un atelier photo, mais d’une expérience gratuite, proustienne, du temps, de la photo, du bonheur.
Nous avons choisi un lieu représentatif du pays et suffisamment inattendu pour les jeunes, un territoire ni trop petit, ni trop grand.
J’ai demandé à ce que les 80 à 100 participants, de 15 à 20 ans, n’aient pas tous la même origine sociale ou culturelle. J’ai rédigé une lettre à leur intention qui a été traduite dans leur langue.
J’ai rencontré ces jeunes une première fois pour leur parler du projet. Je leur ai demandé de choisir un objet personnel qu’ils emporteraient avec eux le jour de la fête. J’ai insisté sur le fait que le sujet n’était pas le lieu choisi, que c’était ce qu’ils aimaient, que c’était eux.