Le Pays Basque, 1990
En 1990, Anne Rearick quitte la côte Est des États-Unis pour passer une année à photographier la vie quotidienne d’Iparralde, dans le Pays Basque français.
Pendant cette année, elle a cherché à capturer des moments de pureté et d’authenticité.
Ici, le temps semble s’être arrêté ; les images soulignent la distance depuis le bouleversement de la vie moderne, le tumulte de la ville. Elles expriment une forme de richesse ; la richesse d’une existence qui suit le rythme de la nature, qui prend racine dans la terre.
Lorsqu’elle est réalisée avec tendresse et sincérité, la photographie a quelque chose de profondément animé, qui nous dit à la fois que « cela a été » et que ces images nous ramènent dans le passé. Dans une région qui cherche à préserver sa propre culture, cette approche photographique, servie par une mise en scène sans artifice, par de subtiles vibrations de lumières, et totalement juste.
Rien de spectaculaire, juste l’amour d’un pays et de ses habitants qu’Anne Rearick a rencontré, un jour, si loin de l’Amérique.