Hyper, 2008-2010
Le photographe Denis Darzacq s’intéresse depuis plusieurs années dans son travail photographique, à la place de l’individu dans nos sociétés.
Il alimente ce questionnement par des mises en scène mais également par des photographies proprement documentaires qui sont toutes le fruit d’une expérience vécue et partagée. Il n’y a pas de manipulation numérique.
Dans Hyper, cette interrogation s’articule sur une opposition formelle. Entre corps et décor, ou entre être et avoir.
I – Hyper, 2007
Le photographe a demandé à des jeunes danseurs et sportifs de faire des sauts nourris par la violence du lieu, des hyper marchés, et par une gestuelle inspirée de la peinture maniériste, irréelle et sur-jouée, inutile.
Ce sont des mouvements de résistance à un monde marchand de plus en plus envahissant. Mais aussi simplement une proposition plastique dégagée de toute lecture sociale et politique.
II – Hyper, 2010
D’un coté, le décor stéréotypé et anxiogène des « lieux de vie » que sont devenus les hypermarchés, et de l’autre la puissance orgueilleuse de corps en action qui refusent la soumission et le silence.