Extraños, 1984-2004/03
« Extraños » partage bien des aspects de « Diario familiar » mais révèle aussi les nouvelles directions du travail de Juan Manuel Castro Prieto. En effet, selon lui, cette série s’articule autour de quatre ensembles principaux : l’enfance, toujours, mais aussi le sexe, la mort et ce qu’il appelle « l’espace intime ». Si certaines photographies expriment des sentiments exacerbés et des tensions violentes – « dans beaucoup de mes nus, la mort est là » – toutes sont ambiguës et mystérieuses. Servies par une symbolique complexe qui offre plusieurs niveaux de lecture, elles tentent de rendre compte de l’étrangeté́ du monde qui nous entoure.