Death is a bride, 2019
Death is a bride est un voyage à travers le deuil, un voyage intérieur à travers les ombres et les lumières que la perte provoque, une promenade avec la mort et le vide.
A partir de la fragmentation de ses propres images, par un travail minutieux réalisé avec une caméra grand format, Pía Elizondo part à la recherche de signes au sein de son propre univers visuel. L’autrice pénètre dans ses propres images, comme on pénètre en soi-même quand le vide existentiel le dicte. Elle fait entendre une voix intérieure et offre un regard inquisiteur qui laisse des failles ouvertes à une re-signification de la réalité. L’œuvre de Pía Elizondo s’inscrit dans le fragile équilibre entre le désir et la mort, une frontière ténue où l’image n’explique ni ne factualise, elle n’invite qu’à une recréation d’elle-même. Comme un poème, l’image ici ne dit pas ce qu’elle est mais ce qu’elle pourrait être, et ouvre sur un monologue intérieur, celui du spectateur. Ces images ne sont pas de l’ordre de l’être, mais de celui qui contient d’autres possibles. Ces images sont un signe, une promesse de sens, un mystère à résoudre. Elles nous impliquent dans leur énigme et nous donnent un lieu intérieur à habiter.
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Hôtel Paul Delaroche
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