De qui aurais-je crainte ?, 2011
Décidant de quitter la lumière artificielle et les décors chargés de son studio pour réaliser des prises de vue dans des décors naturels sans route ni construction, Raphaël Neal a imaginé une série construite autour de la couleur rouge. Evoquant l’art païen, rappelant parfois l’esthétique des films de Pier Paolo Pasolini ou de Werner Herzog, les portraits de modèles peints en rouge et les photographies de nature de De qui aurais-je crainte disent le goût pour la beauté inutile derrière une besoin féroce de solitude en marge du monde moderne.
Cette série a fait l’objet d’un portfolio co-édité par Les Editions de l’œil et Chez Higgins et d’un ouvrage aux éditions du Bec en l’Air, accompagné d’un texte de l’écrivaine Alice Zeniter. Le projet a également donné lieu à un spectacle du même titre, regroupant sur scène Raphaël Neal, Alice Zeniter, le comédien Martin Loizillon et le musicien MaJiKer. Le clip de Florent Marchet, Que Font Les Anges (Pias, 2014), fait également référence à ce travail.