Celui qui dit l’ombre, 2015
« Magali Lambert m’envoie des portraits qu’elle a réalisé sans chercher aucun effet spectaculaire. Des gueules et des becs. Et d’abord celle d’un chien tout bête. C’est lors du développement que cette apparente normalité… Enveloppant la tête du chien est apparu comme un halo, l’esquisse d’un canard peut-être. Est-ce que c’est son ange-gardien pris de vitesse par les pixels, pour la première fois fixé ? Ou c’est une projection du chien – son rêve secret : un truc à plumes. Ou faire coin-coin, tout bêtement. »
Extrait du texte de l’écrivain Arno Bertina, 2014
En l’espace de quelques semaines, différentes personnes m’ont amené de vieilles taxidermies dans l’atelier. Ils n’en voulaient plus. Elles étaient très abîmées.
J’ai portraituré les 11 objets-animaux. Une fois les portraits tirés sur du papier photographique brillant, j’ai gravé d’autres formes hybrides dans l’émulsion séchée.
Fiction inspirée des séries de photographies gravées Massacres et Portraits #1 (2014) / Bigger Than Life /
Extrait du texte de l’écrivain Arno Bertina, 2014