Building a New American Dream, 2018
Cette histoire s’intéresse aux Américains d’origine sud-asiatique. Des gens dont les parents sont originaires du sous-continent asiatique (Inde, Sri Lanka, Népal, Bangladesh, Pakistan et Bhoutan), et qui ont apporté avec eux beaucoup de diversité linguistique et religieuse : hindous, bouddhistes, chrétiens, musulmans, sikhs…
Ils s’appuient sur le succès de leurs parents immigrés, créant une identité culturelle mixte et renversant les vieux stéréotypes.
« J’ai passé plus de 6 mois à voyager à travers les États-Unis pour explorer les nuances, les complexités, le souffle, et tout ce qui fait la richesse de la culture Sud-Asiatique en amérique. » Ismail Ferdous
Ravi Bhalla, avocat et homme politique indien-américain spécialiste des droits civiques, élu maire de Hoboken, dans le New Jersey, en novembre 2017.
Dans son bureau de l’hôtel de ville de Hoboken, des portraits des anciens maires de Hoboken sont accrochés au mur.
Des jeunes filles exécutent le Bharatanatyam, une danse sud-asiatique, pour leur famille et leurs amis à New York.
Presque toutes ces jeunes filles ont au moins un parent qui est américain d’origine sud-asiatique. Ils ont choisi d’envoyer leurs filles à ces cours pour essayer de les exposer aux traditions indiennes.
Radha Desai descend l’allée avec ses oncles pour épouser Neal Patel lors de leur cérémonie de mariage à l’hôtel Irvine.
Leurs parents sont originaires de Gujarat, en Inde. Radha a grandi en Californie du Sud et Neal en Floride. Ils voulaient un mariage fidèle à leurs traditions, mais avec une touche de modernité.
Mariage de Munveer Bhangoo, à Dana Point. Munveer est sikh américain, originaire de Californie. Sa femme, son frère, son père et lui sont tous médecins.
Le Baraat, une tradition de l’Inde du Nord dans laquelle le marié arrive à son mariage sur un cheval. La famille, les amis et le marié arrivent en chantant et en dansant pour être accueillis par la famille d’Avnish.
Sarika Gangar, Américaine d’origine sikh, célèbre sa baby shower chez ses parents à San Jose.
Elle est journaliste spécialisée dans la technologie et a récemment déménagé à Brooklyn.
Asnee Fernando et Niroshan Bavanandan sont des Américains d’origine sri-lankaise. Ils font la collecte lors d’un service de Noël tamouls à Staten Island.
Ce service annuel a lieu depuis plus de 30 ans et rassemble des personnes de la communauté sri-lankaise et d’ailleurs: chrétiens, hindous et autres.
Dianna Siva, américano-sri-lankaise déguisée en Père Noël, offre des cadeaux aux enfants lors d’une célébration de Noël pour la communauté.
Staten Island abrite l’une des plus grandes communautés sri-lankaises des États-Unis, dont beaucoup sont chrétiens.
Vivek Trivedi (à droite) et sa femme Sukti fêtent Noël chez les parents de Sukti à Long Island. Ils mangent des biscuits de Noël dans la cuisine avec sa sœur et ses nièces.
Vivek Trivedi est né dans le New Jersey. Sa famille est originaire d’Inde et il est marié à Sukti, une Américaine d’origine népalaise. Vivek est avocat et travaille pour SAALT, une organisation de justice raciale qui défend les droits civiques de tous les Sud-Asiatiques aux États-Unis. Sa femme est avocate spécialisée dans les droits de l’homme.
Mishal est une élève de 6ème année, elle se prépare pour un concours d’orthographe.
Zulfiuar Ali, son père, est arrivé aux Etats-Unis en 1991, en provenance du Pakistan. Ingénieur, il a eu des débuts très modestes et a grandi dans un quartier pauvre du Pakistan. Il a réalisé que le seul moyen de se sortir de cette situation difficile était l’éducation.
Pranav Chemudupaty est le gagnant du concours d’orthographe 2018 de Houston Public Media. Le mot gagnant était « oxyacétylène ».
Son dauphin est Benjamin Chen, dont les parents sont originaires de Chine. En tant que gagnants, ils seront qualifiés pour le Scripps National Spelling Bee cet été à Washington.
En arrière-plan : Anjay Ajodha, trois fois champion du Houston Spelling Bee et de retour cette année en tant qu’animateur. La famille d’Anjay est d’origine indienne, originaire de Guyana. Il a grandi à Houston et travaille maintenant chez Microsoft à Seattle.
Samir Patel (à gauche) et son beau-frère Manny dans le Wigwam Motel de leur famille, à San Bernadino.
C’est l’un des trois motels à thème Tipi aux États-Unis et joue sur l’imagerie stéréotypée de la culture amérindienne et la nostalgie de la Route 66. Les Indiens du Gujarat possèdent de nombreux motels en Amérique, ils sont connus sous le nom de Patel Motel Cartel.
Sunita Williams est astronaute. Elle détenait auparavant le record du nombre total de sorties dans l’espace effectuées par une femme, soit 7, et de la durée totale des sorties dans l’espace, soit 50 heures et 40 minutes.
Elle est née dans l’Ohio et a grandi dans le Massachusetts. Son père est originaire de Gujarat, en Inde, et sa mère de Slovénie.
Nirav Tolia est américain d’origine indienne et a grandi à Odessa, une petite ville du Texas. Il est le cofondateur et le PDG de Nextdoor, un réseau social qui permet aux gens de se connecter avec leurs voisins. Ici avec sa femme Megha et leurs trois fils dans le centre-ville de San Francisco.
Baljeet Singh et son fils aîné, Raza, sont à la maison. Ils sont sur le point de se rendre au Gurdwara pour le culte du dimanche matin. Baljeet travaille dans la Silicon Valley chez Google Maps, en tant que responsable du développement des produits.
La Californie compte la plus grande population sud-asiatique des États-Unis, et au sein de cette population, il y a beaucoup de sikhs, originaires de la région du Punjab.
Hari Kondabolu, humoriste et performeur de stand up, sur scène à Brooklyn.
Il a réalisé le film The Problem with Apu qui critique le célèbre personnage, Apu, des Simpsons qui, pendant plusieurs décennies, a été la seule représentation des Sud-Asiatiques à la télévision américaine. Le film d’Hari a suscité de nombreuses controverses, y compris une absence d’excuses de la part des Simpsons, une référence dans un épisode plus récent et des excuses de la part de Hank Azaria, qui fait la voix off d’Apu depuis de nombreuses années, qui s’est félicité de l’opportunité de réimaginer le rôle et a reconnu la nécessité d’avoir plus de Sud-Asiatiques parmi les scénaristes.
Anik Khan, rappeur américain d’origine bangladaise, a émigré à Astoria dans le Queens lorsqu’il avait environ 4 ans, son père cherchant à obtenir l’asile politique en Amérique.
Parmi les Sud-Asiatiques, les immigrés bangladais constituent l’un des groupes d’immigrés les plus récents et dont la croissance est la plus rapide aux États-Unis. Dans sa musique, Anik s’est fait l’avocat de la fierté des immigrés. Ses paroles parlent souvent de sa double identité d’immigré bangladais et d’enfant du Queens qui se décrit souvent comme « un poulet au curry qui rencontre du chou vert ». Sa nouvelle chanson commence par « Damn… It Feels Good To Be An Immigrant ».
Chaumtoli Huq (au centre), est une avocate américaine d’origine bangladaise. Elle manifeste pour les droits des travailleuses lors d’une marche pour la journée de la femme au Washington Square Park.
Elle a immigré en Amérique quand elle était petite et a été élevée par sa mère dans le Bronx. Avec son mari Marvin Cabrera, ils militent pour la justice sociale et élèvent une famille multiraciale (Bangladesh et Dominicaine) et interconfessionnelle (musulmane et catholique) à Harlem.
Thenmozhi Soundararajan est la fondatrice d’Equality Labs, une organisation qui se consacre à la lutte contre l’apartheid des castes, l’islamophobie et l’intolérance religieuse.
Elle et Sahana Hanif (activiste/organisatrice communautaire du Bangladesh Feminist collective) examinent les pièces visuelles que Thenmozi réalise pour les manifestations. Thenmozi est une Dalit, aussi appelée « intouchable » en Asie du Sud. Elle utilise l’art, la recherche et les récits pour sensibiliser les gens au fait que les Sud-Asiatiques importent avec eux le système des castes lorsqu’ils émigrent dans d’autres pays.
Adeel Alam (né le 28 mars 1986) est un lutteur professionnel américain d’origine pakistanaise. Il est actuellement sous contrat avec la WWE, où il se produit sous le nom de Mustafa Ali. Il est le premier lutteur de la WWE d’origine pakistanaise.
Son défunt père l’a initié à la lutte lorsqu’il était enfant. Il a déclaré être le premier Sud-Asiatique ou musulman à avoir un personnage de lutteur dépeint comme un « bon gars ».
Narmeen Choudhury est une journaliste américaine d’origine bangladaise, lauréate d’un Emmy Award, et présentatrice de PIX11 News.
Elle est née dans le Queens.
La voici, sur le point de passer en direct à l’antenne.
Joshua Patel (au centre) a organisé une soirée de charité pour l’égalité en Inde au Stonewall Inn. Ils collectent des fonds pour la communauté LGBTQ en Inde.
Joshua est né dans le Maryland et s’identifie comme homosexuel. Ses parents sont originaires d’Inde et l’ont aidé à organiser cet événement.
Lal Batti, une drag queen de Bollywood, danse lors de la soirée de bienfaisance organisée par Equality in India au Stonewall Inn.
Elle se produit partout aux États-Unis et au Canada. La journée, Lal est un médecin qui travaille dans le domaine de la recherche sur le cancer.
La Cour suprême indienne a récemment annulé l’interdiction des relations sexuelles entre homosexuels datant de l’époque coloniale et a décidé que les Indiens homosexuels devaient bénéficier de toutes les protections prévues par la Constitution.
Bohemia est un rappeur et producteur pakistano-américain punjabi. Il est considéré comme l’un des pionniers du hip-hop sud-asiatique.
Il a grandi à San Francisco et est issu d’une famille chrétienne-punjabi. Il rappe en punjabi et sa base de fans a dépassé les frontières, des États-Unis à l’Inde du Sud.
30e célébration annuelle de Phagwah ou Holi à Richmond Hill, un quartier guyanais et trinidadien du Queens.
Pendant Holi, les gens célèbrent l’arrivée du printemps en se jetant de la poudre et de la peinture colorées les uns sur les autres. Les communautés indo-caribéennes sont souvent oubliées dans les conversations sur les Sud-Asiatiques en Amérique, mais elles sont très présentes dans des villes comme New York.
Les danseurs du groupe Bhangra Empire se préparent à se produire lors du match de basket des Oakland Warriors.
Le bhangra est une tradition de danse et de musique de la région du Pendjab, en Inde, d’où sont originaires les Sikhs.