Aux bords du monde, 2001
Les paysages de « Aux bords du monde », dans l’entre terre et mer qu’ils explorent, pourraient avoir été réalisés au calotype par un contemporain de Gustave Le Gray. Mais ils sont bien d’aujourd’hui, avec leur finesse de gris, la stabilité de l’espace toujours enserrée dans un cadre fermé, organisé autour de l’horizon dans un parfait respect des règles classiques de la composition. Ils nous installent à la limite du romantisme, dans un temps infiniment lent, pesant, juste animé de lumières d’hiver.