Bernard
Faucon

Bernard Faucon

biographie


Photographe et plasticien français, né en 1950.

Après des études de philosophie et de théologie, Bernard Faucon devient l’un des premiers artistes à explorer l’univers de la mise en scène photographique.

Son oeuvre, commencée en 1976 s’articule en sept grandes séries de « fictions vraies » au fil desquelles il décline « une approche du temps, celui de la vie comme celui de la photographie, qui explore le sens de la mise en scène, les tromperies de la photographie dans sa relation au réel, sa manipulation du vrai et du faux, qui se confronte aux limites du medium pour les repousser » (Christian Caujolle).

Après « La fin de l’image », il décide en 1996 de suspendre sa production photographique personnelle, convaincu qu’au regard de l’histoire de la photographie « l’étape de la mise en scène est le chant du cygne du medium, le dernier stade avant le règne de l’image pure, numérique, publicitaire ». Il change alors l’objectif de mains et développe de 1997 à 2003 l’événement « Le plus beau jour de ma jeunesse » impliquant des centaines de jeunes, dans 25 pays à travers le monde.

Alors que « toutes les photographies ont été prises, (que) celles qui ne l’auraient pas encore été le sont en ce moment par les millions d’objectifs qui enregistrent tout, anonymement, à travers le monde », il s’interroge sur ce qu’il reste « au photographe qui n’a pas épuisé son plaisir de voir « . Avec « Le temps d’après » il collecte des images éloignées de tout intentionnalité photographique pour construire de nouvelles sensations du voir.

À partir de 2000, les mots qui étaient présents dans l’oeuvre depuis le début ont définitivement pris le pas sur les images, avec des recueils de textes poétiques, comme «La peur du voyage » ou « Été 2550 », jusqu’au work in progress : « Les Routes », une auto-biographie (biographie en auto !), un interminable film mêlant des récits et des routes.

Récompensées du Grand Prix National de la Photographie en 1989, les oeuvres de Bernard Faucon sont exposées dans le monde entier, notamment chez Léo Castelli à New-York, chez Agathe Gaillard, Yvon Lambert et la Galerie VU à Paris. En 2007, la Maison Européenne de la Photographie à Paris lui consacre une exposition retrospective couvrant toutes les périodes et tous les aspects de son travail, du Temps d’avant au Temps d’après…

Séries


Le temps d'après, 2007

Série | Toutes les photographies ont été prises, celles qui ne l’auraient pas encore été le sont en ce moment par les millions d’objectifs qui enregistrent tout, anonymement, à travers le monde.

Le plus beau jour de ma jeunesse, 1997-2003

Série | Entre 1997 et 2003 j’ai organisé dans vingt-cinq lieux du monde une fête d’une journée à laquelle, chaque fois, cent jeunes ont été conviés, chacun muni d’un appareil photo jetable.

Les écritures, 1991-1992

Le plaisir de dire est autre que celui de montrer, dire avec ses mots de son unique langue.

Idoles et Sacrifices, 1989-1991

Les Idoles et les Sacrifices marquent la fin d’un long cycle d'abstraction, d'idéalisation, qui avait conduit des premières parties de plaisir sur la plage aux poudroiements d'or des Chambres.

Dernier portrait, 1989

La solennelle délégation japonaise est arrivée. Deux heures d'examen attentif et émerveillé, d'exclamations, de « hi », de « han », une omelette aux truffes cuite sur la cheminée du Cabanon et le marché a été conclu.

Les Chambres, 1984-1987

Le dispositif Chambre d’amour était prêt depuis longtemps, depuis la photo La Cène (1981), j’étais mûr pour cette alchimie de la brûlure et du vide.

Evolution probable du temps, 1981-1984

L’hiver 1981, après une magnifique chute de neige, j’ai réalisé La neige qui brûle, ma dernière mise en scène avec mannequin.


Le temps d'après, 2007

Série | Toutes les photographies ont été prises, celles qui ne l’auraient pas encore été le sont en ce moment par les millions d’objectifs qui enregistrent tout, anonymement, à travers le monde.

Le plus beau jour de ma jeunesse, 1997-2003

Série | Entre 1997 et 2003 j’ai organisé dans vingt-cinq lieux du monde une fête d’une journée à laquelle, chaque fois, cent jeunes ont été conviés, chacun muni d’un appareil photo jetable.

Les écritures, 1991-1992

Le plaisir de dire est autre que celui de montrer, dire avec ses mots de son unique langue.

Idoles et Sacrifices, 1989-1991

Les Idoles et les Sacrifices marquent la fin d’un long cycle d'abstraction, d'idéalisation, qui avait conduit des premières parties de plaisir sur la plage aux poudroiements d'or des Chambres.

Dernier portrait, 1989

La solennelle délégation japonaise est arrivée. Deux heures d'examen attentif et émerveillé, d'exclamations, de « hi », de « han », une omelette aux truffes cuite sur la cheminée du Cabanon et le marché a été conclu.

Les Chambres, 1984-1987

Le dispositif Chambre d’amour était prêt depuis longtemps, depuis la photo La Cène (1981), j’étais mûr pour cette alchimie de la brûlure et du vide.

Evolution probable du temps, 1981-1984

L’hiver 1981, après une magnifique chute de neige, j’ai réalisé La neige qui brûle, ma dernière mise en scène avec mannequin.


Le temps d'après, 2007

Série | Toutes les photographies ont été prises, celles qui ne l’auraient pas encore été le sont en ce moment par les millions d’objectifs qui enregistrent tout, anonymement, à travers le monde.

Le plus beau jour de ma jeunesse, 1997-2003

Série | Entre 1997 et 2003 j’ai organisé dans vingt-cinq lieux du monde une fête d’une journée à laquelle, chaque fois, cent jeunes ont été conviés, chacun muni d’un appareil photo jetable.

Les écritures, 1991-1992

Le plaisir de dire est autre que celui de montrer, dire avec ses mots de son unique langue.

Idoles et Sacrifices, 1989-1991

Les Idoles et les Sacrifices marquent la fin d’un long cycle d'abstraction, d'idéalisation, qui avait conduit des premières parties de plaisir sur la plage aux poudroiements d'or des Chambres.

Dernier portrait, 1989

La solennelle délégation japonaise est arrivée. Deux heures d'examen attentif et émerveillé, d'exclamations, de « hi », de « han », une omelette aux truffes cuite sur la cheminée du Cabanon et le marché a été conclu.

Les Chambres, 1984-1987

Le dispositif Chambre d’amour était prêt depuis longtemps, depuis la photo La Cène (1981), j’étais mûr pour cette alchimie de la brûlure et du vide.

Evolution probable du temps, 1981-1984

L’hiver 1981, après une magnifique chute de neige, j’ai réalisé La neige qui brûle, ma dernière mise en scène avec mannequin.


videos


Mes Routes

Le procédé est simple : passagers impromptus d’un véhicule en marche, nous parcourons les plus beaux axes du monde, tandis qu’une voix nous parle. De villes en rivages, d’autopista en autopista, de broussailles en sommets, les yeux aspirés par un même point de fuite, la voix nous dit sa mémoire, ses secrets, ses rêves d’enfance, ses fulgurances ; composant un poème unique en son genre.
Si chacun des mots choisis par l’auteur nous transperce – ainsi que la vitesse transperce le paysage –, c’est que Bernard Faucon n’est pas un chauffeur comme les autres. Il a compris que vieillir n’était « pas inutile », lorsque cela permettait de « désapprendre les leçons ». Sondiapason intime connaît des chemins de traverse, des ramifications inopinées : de la dernière indulgence des rêves à l’hypothétique intersection de la route et du temps, c’est assurément une mémoire plus vieille que la nôtre qui prend la parole…
(Extrait texte d’Arthur Dreyfus)

Mes Routes – I, 2014

Mes Routes – II, 2014

Mes Routes – III, 2014

Interviews


La période bleue
France Inter

Interview réalisée par Arthur Dreyfus, 2011

Quand il s’agit de créer, Bernard Faucon va tout de suite à l’essentiel et pour ce faire, il revient aux souvenirs qui lui sont essentiels. Ce sont ces instants qu’Arthur Dreyfus vous propose d’explorer ce soir, en plongeant, dans sa période bleue.

Le procédé Fresson
Jean Réal

Un film réalisé par Jean Réal, 2010

Jean Réal a réalisé un film sur le procédé de tirage photographique au charbon dit « procédé Fresson », avec plusieurs artistes familiers de l’atelier.
Ici un fragment du film qui concerne Bernard Faucon.

La liquidation du cabanon par Jean-Claude Larrieu
Bernard Faucon

2006

À la fin de l’exposition rétrospective à la MEP à Paris en 2006, Bernard Faucon a offert aux visiteurs tous les objets que contenait son cabanon-atelier en Provence.

Livres


Rescapés

Éditions de l’œil - 2016

Le temps d’avant

Éditions de l’Œil - 2014

Le plus jour de ma jeunesse

Editions de l'Imprimeur - 2000

La peur du voyage

William Blake & Co. - 1999

La fin de l’image

William Blake & Co. - 1997

Les écritures

William Blake & Co. - 1993

Chambres d'amour

William Blake & Co. - 1987

Rescapés

Éditions de l’œil - 2016

Le temps d’avant

Éditions de l’Œil - 2014

Le plus jour de ma jeunesse

Editions de l'Imprimeur - 2000

La peur du voyage

William Blake & Co. - 1999

La fin de l’image

William Blake & Co. - 1997

Les écritures

William Blake & Co. - 1993

Chambres d'amour

William Blake & Co. - 1987

Rescapés

Éditions de l’œil - 2016

Le temps d’avant

Éditions de l’Œil - 2014

Le plus jour de ma jeunesse

Editions de l'Imprimeur - 2000

La peur du voyage

William Blake & Co. - 1999

La fin de l’image

William Blake & Co. - 1997

Les écritures

William Blake & Co. - 1993

Chambres d'amour

William Blake & Co. - 1987

Prix


Grand Prix national de la photographie (france)

Pour l’ensemble de son œuvre

1989