Richard Dumas is not a portraitist, but a photographer. In contrast with another photographer named Richard (Avedon, to be exact), Dumas is not a socialite or a star because he shoots celebrities or fashion photographer. This distinction is not intended to tarnish this celebrated photographer's essential role but to better understand Dumas's personal talents.
He is immediately recognizable by his somewhat dandy-like elegance and his intuition for strong and restrained contrasts. His pictures seem to be out of time, transforming them into icons through the mystery of his square or rectangular compositions, which holds unexpectantly the vibrations of light. Richard Dumas' refined photography is nourished by literature, Portuguese cinema, and a rich variety of music ranging from jazz to rock.
Stéphane Hessel died on the 27th of February, he was 95 years old.
French Resistant, diplomat and writer, Stéphane Hessel has crossed the twentieth century, knowing all its crises and reflecting on its issues.
French film director, pioneer of the « Nouvelle Vague » movement, Claude Chabrol died on Sunday, September 12th, 2010, aged 80.
He has shot more than 50 movies within 50 years, showing us French society’s failings in a humoristic and sometimes cynical manner.
Singer, writer and composer Alain Bashung died at 61, a few days after a big ovation of his peers gathered at the Victoires de la Musique, the French Awards for the music industry.
Richard Dumas is one of the rare photographers to give a series of intimate portraits of the musician.
In Paris, the town of the cinema, Richard Dumas, just like a writer, lets his gaze and his soul roam. Approriating the spirit of La chambre verte, he dialogues with spirit of La chambre verte, he dialogues with his dear departed, like for sure, the couple Straub and Huillet, crossed by chance, as a sign of fate, in the cemetery. A halt in the cemetery over the tomb of François Truffaut which is visited by cats. Jean-Pierre Léaud and a few others play The Four Hundred Blows on Henri Langlois’ tomb. Juliette has found Man Ray. Oscar’s tom his smeared with lipstick. How can you photograph absence ?
It all started in the sue de Seine due to the mineral sensuality of a wasp-waisted sculpture....
12-12-1999, the ship Erika, sailing under the Maltese flag, chartered by Total with 30 900 tonnes of fuel, broke in two parts 70 km south of Penmarc’h (Finistère) : 10 000 to 12 000 tonnes of fuel were spilled into the sea.
11 235 tonnes of fuel were retrieved at the end of the pumping, 20 000 were lost.
400 kms of coast, from Finistère to Vendée, were polluted, causing the death of 80 000 to 150 000 birds.
Editions Filigranes - Text : Philippe Garnier.
A RealDoll only bends when you ask her. She does not splay flat, under the worst exertion. She is heavy, solid, neither hollow or inflatable, but reinforced with steel rods, the flesh made of three kinds of silicon of variable softness. She is washable, and you can take her up every hole. She costs between 5 749 and 6000 dollars. Plus 450 for expedition (800 for international). Pubic hair is p lanted by hand on the Doll, one hair at a time, and you can order her bush either "cropped", shaved or "natural"...
The great photographer Richard Dumas abandon for a while the rock scene and the celebrities to photograph the city of Sète.
« Il est le septième des photographes invités à s'approprier Sète, à nous la restituer à sa manière et, une fois de plus, il démontre, avec une élégante légèreté, que seul compte le regard que l'on porte sur le monde : le réel est, pour le photographe, à la fois un mal nécessaire et un prétexte à se trouver, se découvrir peut-être, dans ce qu'il conserve d'une expérience à jamais disparue. Davantage que d'autres peut-être, Richard Dumas nous rend sensible une composante essentielle de la photographie, la distance, qui dit le point de vue. Le point de vue, en photographie, n'est pas seulement une notion abstraite ou intellectuelle, elle doit s'incarner, parce que, avant toute image photographique, quelque chose, dans l'espace en trois dimensions que nous expérimentons, parcourons et traversons, exista. Le point de vue du photographe est physique. Il implique une singulière impression d'échelle, de relativité du petit homme photographe tour à tour diminué dans l'immensité ou surplombant des bateaux transformés en jouets, maquettes délicates dans lesquelles il peut soudain trancher et s'affirmer en demiurge révélant de la composition, de la forme. La distance, bien physique, face à l'extension de la ville, face à un objet, un visage, un graffiti, une composition géométrique d'architecture modeste et d'ombres rigoureuses, un sourcil exagéré qui virgule un portrait, la matière d'une tombe qui célèbre une photographie en lente dégradation ou l'apparition d'un chat soyeux qui devient une affirmation.
Difficile de savoir pourquoi une distance est « juste » - au sens où Jean-Luc Godard, dont Richard Dumas aime imiter de façon désopilante le phrasé unique, s'interrogeait sur « une image juste ou juste une image ». Ici, incontestablement, ces images sont justes parce qu'elles ne cherchent jamais ni à démontrer ni à décrire. Elles savent se couler dans l'évidence d'une perception qui recueille le sentiment induit aussi bien par la surprise émue face au maquillage d'enfants qui ne sont pas tous les jours à la fête réunis à l'occasion du premier de l'an – les clowns sont rarement aussi justement tristes – que par la fragilité d'une modeste croix composée de gros graviers sur la tombe de Paul Valéry. Mais aussi par l'affirmation de la grandeur immaculée d'une croix monumentale ou la lutte des flots moussant entre des blocs de béton. Ou encore par le face à face énigmatique d'une femme et d'une poupée, l'étrangeté d'une cariatide, tête en écho d'Afrique baissée sur une poitrine orgueilleuse nimbée de soleil, ou même le sourire d'un ballon diablotin se détachant sur fond de mur écaillé. »
Christian Caujolle Text by: Christian Caujolle Publisher: Le Bec en l'Air Éditions (2014) 196 pages Size: 20 × 24 cm
Soft Machines
"A RealDoll only bends when you ask her. She does not splay flat, under the worst exertion. She is heavy, solid, neither hollow or inflatable, but
reinforced with steel rods, the flesh made of three kinds of silicon of
variable softness. She is washable, and you can take her up every hole.
She costs between 5 749 and 6000 dollars. Plus 450 for expedition (800 for
international). Pubic hair is p lanted by hand on the Doll, one hair at a
time, and you can order her bush either "cropped", shaved or "natural... " Text by: Philippe Garnier Publisher: Filigranes Éditions (2007) 32 pages Size: 17 x 23 cm
dix-huit ans
Regarder voir.
Comme un paysage de rêve.
On regarde le visage du Suédois Björn Andresen. On le voit bien, le portrait est de face. Ce visage, nous sommes invités à le reconnaître puisque avant d'être travaillé par le temps il fut, lisse et glabre, trente-quatre ans auparavant, le visage de l'adolescent Tadzio, personnage vedette de "Mort à Venise", le film déliquescent de Luchino Visconti. Mais l'on sent à les scruter que ces traits recouvrent quelque chose sur lequel on a moins prise, comme sur un objet placé trop loin pour que nos mains puissent l’atteindre, à peine l’effleurer du bout des doigts. Sans doute parce que l’opération avant-après ne marche pas et qu’on aurait beaucoup de mal à reconstituer l’acropole de la jeunesse en s’appuyant sur sa ruine pétrifiée. Sans parler de la vareuse à col marin et du chapeau Jean Bart, où sont passé les cheveux blonds, longs et bouclés, le teint de lait , le vermillon des lèvres ? Seuls les yeux font le lien, sombres hier, obscurs aujourd’hui. Tristes assurément, comme si l’homme venait de perdre l’adolescent, de mourir à lui même. Mémoire grippée mais qui, du coup, autorise à certain travail de l’imagination sur elle-même. Ce visage est comme un paysage de rêve. Celui d’un homme qui, la nuit sur une route déserte, nous fixe, sans qu’on sache, allant à sa rencontre, s’il sera un ami ou un danger. Mais ce qu’on croit être un souvenir personnel enfoui dans les couches du sommeil est peut-être le fantôme d’un passé encore plus ancien qui nous excède. Le sépia de l’image encourage : apparition mythique, oracle ancestral, shaman éternel. Ce visage de Suède cite celui d’un de ces Indiens d ‘Amérique du Nord photographié au début du XX° siècle par Edward S. Curtis au moment où une civilisation disparaît dans toute sa splendeur, exterminée par l’homme blanc. « C’est un rêve tellement grand que je ne peux l’avoir entier », écrivait Curtis en 1900. On dirait la légende idéale de ce portrait.
Gérard Lefort in Libération du samedi 29 janvier 2005
Text by: Gérard Lefort Publisher: Le Chateau d'Eau (2005) ISBN :2-913241-68-9
Richard Dumas a choisi de présenter 24 images composant une suite, faite de portraits et de quelques paysages. Sa sélection révèle une œuvre intense se construisant au fil des rencontres, nourrie de littérature, de musique et de cinéma. Publisher: Lieux Dits (2003) 64 pages
Sète#14 – Richard Dumas
During his residence, Richard Dumas captures the light of Sète with his Rolleiflex. ImageSingulières will give the opportunity to see his work result.
Opening : Wednesday May 28th, Chais des Moulins, 6:30 pm
Dans le cadre du Mois de la Photo 2012\r\rDix ans après la dernière exposition à la Galerie VU’, Richard Dumas, considéré comme l’un des artistes essentiels de l’histoire de la photographie, revient, dans cadre du Mois de la Photo 2012, avec une exposition intitulée Suite qui poursuit son travail et sa réflexion autour du portrait photographique. Y seront dévoilés une cinquantaine de tirages argentiques en petit ou grand format réalisés par l'artiste lui-même et son tireur complice, Antoine Agoudjian.\r\r« En photographie, je cultive le hasard et le fortuit. C'est pour cela que je fuis les...
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